Conséquences du plagiat II
Le dernier sujet de mon billet m'a ouvert les yeux. Vous me direz, vieux motard que j'aimais. Cela dit, je pense quand même qu'il est certainement trop tard car la spirale infernale m'a déjà engloutie. Donc, j'ai réalisé ce matin le sens des mots négligemment mais non moins régulièrement déclamés par Ken avant de se rendre au labeur. Celui-ci me lance souvent : "Allez j'me sauve !" Et moi, amoureusement, je le regarde partir sans me rendre compte de sa lâcheté... et de sa lucidité. En effet, il sait, le bougre, les tâches quotidiennes qui attendent la ménagère de + ou - 50 ans. Alors je vous pose la question suivante : Dans quelle situation se sauve-t-on ? Je vous laisse quelques minutes de réflexionade pendant que je finis de débarrasser la table.....................
Tadadaaa-daaaaaaa. Tadaaa-daaaaaaaa (sur l'air de Des Chiffres et des Lettres. Je sais ça ne ressemble à rien mais je fais ce que je peux).
Les quelques minutes de réflexionade sont maintenant écoulées. Alors, en général, on se sauve pour fuir un danger ou pour échapper à ses ravisseurs (comme dans une prison par exemple. Vous voyez où je veux en venir ? Prison = maison). Et si Ken avait raison ? C'est vrai que le ménage, ça peut être dangereux. On peut se faire un tour de rein en lançant une machine, se luxer une épaule en faisant les carreaux, s'intoxiquer avec la poussière, voire pire, rayer son vernis à ongles en faisant la vaisselle. Quant au fer à repasser, il représente un bon exemple de ravisseur tortionnaire. Sous ses airs de ne pas y toucher, il peut vous brûler au détour d'une manche de chemise rebelle. Le balai et l'aspi, eux, agissent en traitres soit en vous donnant un coup par derrière, soit en tendant le fil au moment où vous passez. On ne se méfie jamais assez des objets familiers qui nous entourent. J'espère qu'après ces 2 billets, vous ne regarderez plus le ménage de la même manière. C'est pourquoi, en ces temps de grèves nationales, je pense qu'il est de bon ton que toutes les Ginettes, Paulettes, Bobonnes et autres ménagères de + ou - 50 ans de France et de Navarre (n'ayons pas peur de franchir les frontières* que le zhom a établies) se révoltent et descendent dans la rue manifester leur ras-le-bol des tâches quotidiennes. Retrouvons-nous place de l'église à 15h pour exprimer notre mécontentement prendre un thé géant (après les apéros géants de FB, place aux giant tea-parties de Barbie). Et comme le faisait remarquer Fredeborêves, rendons sa parité au ménage. Non, je ne fais pas MON ménage mais LE ménage. Et pour preuve, ne dit-on pas laver son linge sale en famille ? "Ken, si tu me lis (pas de danger mais on ne sait jamais), y'a une machine à lancer et à étendre et des courses à faire. Pour la table, ne t'inquiète pas, je l'ai déjà dressée, mais si elle s'avisait de se rebeller, sache que mes cuissardes sont dans le placard avec le fouet et la combi. en latex (euh, laisse tomber la combi, c'est pour autre chose)."
- Barbie rebelle -
* Grâce aux statistiques précises de Canalblog, je sais que vous me lisez dans le monde entier : France, Suisse, Luxembourg, Espagne, Turquie, Pays-Bas, Maroc, Belgique, Allemagne, États-Unis, Canada, Chine, Australie, Afrique du Sud, N/A (quelqu'un connaît ce pays ?) et bien d'autres encore. Vous vous reconnaîtrez certainement. Et vous savez ce qui me ferait plaisir ? Eh bien ce serait sympa. que vous laissiez un petit comm. indiquant votre pays. Ouais, je sais, des fois j'ai de très bonnes idées.